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MAI
MAI
Les peuples nomades d’Europe dans la littérature. L’invention d’un discours d’exclusion entre fascination et mépris
Conférence
Ouvert au grand public
06.05.2015 17:15 - 19:00
Présentiel
Depuis leur arrivée en Europe vers la fin du moyen-âge, les gitans (ou : "roms", "romanichels", "tziganes", "bohémiens", "manouches", "sinti", "yéniches") ont incarné, dans les divers discours culturels et littéraires, l’image de "l’autre", c’est-à-dire un "au-delà culturel" imaginé comme fascinant par sa liberté et menaçant par son étrangeté. Tandis que les discours (pseudo-)scientifiques (linguistique, anthropologique et anthropométrique) du XIXème siècle tentaient de distinguer une théorie historique sur un peuple nomade et ses origines de la masse réelle des migrants peuplant alors les abords des grandes cités, la littérature procéda à une sorte de romantisation du gitan engendrant, à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle, le modèle du "bohémien", figure de proue de l’art moderne et avant-gardiste.
Dans un premier temps, la conférence présentera, dans de grandes lignes, la genèse du "mythe tzigane" dans les discours scientifiques et littéraires du XIXème siècle, pour le confronter ensuite à quelques textes contemporains d’auteurEs d’origine tzigane.
Dans un premier temps, la conférence présentera, dans de grandes lignes, la genèse du "mythe tzigane" dans les discours scientifiques et littéraires du XIXème siècle, pour le confronter ensuite à quelques textes contemporains d’auteurEs d’origine tzigane.
Quand?
06.05.2015 17:15 - 19:00
Où?
Organisation
Domaine Sociologie, politiques sociales et travail social
severine.moll-lauper@unifr.ch
Rte des Bonnesfontaines 11
1700 Fribourg
026/300 77 86
severine.moll-lauper@unifr.ch
Rte des Bonnesfontaines 11
1700 Fribourg
026/300 77 86
Intervenants
Sabine HAUPT - professeure titulaire et MER en Littérature générale et comparée à l’Université de Fribourg – est critique littéraire et écrivaine.
Pièces jointes
CYCLE d'événements:
Mémoire, (in-) oubli et responsabilité
Il est des actes et des souffrances à jamais impardonnables et irréparables. Et pourtant il importe à chaque fois de tenter de réparer le lien social défait, de tenter de reconstruire un vivre-ensemble paisible. Mais comment pardonner l’impardonnable ? Comment oublier sans oublier ? Comment vivre avec un passé si lourd et si obsédant, que toute tentative pour oublier est immédiatement condamnée comme déni, comme aveuglement, comme négation d’un vécu qui ne peut être dit mais qui ne peut aussi être tu.
Nous proposons donc, dans le cadre de ce XXIIIème cycle de conférences publiques, de nous attaquer à ce douloureux passé qui ne passe pas, à ces questions de responsabilité, noyées dans le brouhaha de nos vies quotidiennes et dans les injonctions de réussite personnelle, de performance, de consommation, de statistiques et de concurrence de tous contre tous, alors même que chaque jour des milliers de personnes affrontent un contexte de déshumanisation, de vulnérabilité croissante et d’inexistence sociale.
Autres événements dans le cycle
Nous proposons donc, dans le cadre de ce XXIIIème cycle de conférences publiques, de nous attaquer à ce douloureux passé qui ne passe pas, à ces questions de responsabilité, noyées dans le brouhaha de nos vies quotidiennes et dans les injonctions de réussite personnelle, de performance, de consommation, de statistiques et de concurrence de tous contre tous, alors même que chaque jour des milliers de personnes affrontent un contexte de déshumanisation, de vulnérabilité croissante et d’inexistence sociale.
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