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AVR
AVR
La fécondité, au-delà du choix impossible de naître ou de faire naître?
Conférence
Ouvert au grand public
07.04.2020 18:15 - 19:45
Présentiel
Personne ne choisit de naître. Est-ce là une limite à notre liberté, un choix impossible qui nous marquerait dès le départ et pèserait sur tous nos autres choix ? Et si le sujet ne peut pas choisir de naître, qu’en est-il de ses parents ? Peuvent-ils, eux, faire naître une nouvelle personne ? A partir de ces questions qui renvoient à un « pouvoir » comme « droit à », nous nous déplacerons vers l’idée d’un « pouvoir » comme résultat d’un don reçu qui met en capacité de re-donner. C’est la notion de fécondité que nous déploierons alors comme capacité de déployer et faire grandir la vie parce qu’on aura su la recevoir et non pas l’exiger.
Quand?
07.04.2020 18:15 - 19:45
Où?
Organisation
Institut interdisciplinaire d'éthique et des droits de l'homme / Département des sciences de la foi et des religions, philosphie
Bernard Schumacher, François-Xavier Putallaz
bernard.schumacher@unifr.ch francois-xavier.putallaz@unifr.ch
Av. de Beauregard 13
1700 Fribourg
026/300.73.44
Bernard Schumacher, François-Xavier Putallaz
bernard.schumacher@unifr.ch francois-xavier.putallaz@unifr.ch
Av. de Beauregard 13
1700 Fribourg
026/300.73.44
Intervenants
Prof. Thierry Collaud, médecin et théologien-moraliste, Université de Fribourg
CYCLE d'événements:
Procréations médicalement assistées : du 'droit' à l'enfant aux droits de l'enfant
La procréation médicalement assistée visait originellement à procurer à des couples stériles des moyens d’avoir un enfant. Depuis lors, elle s’est développée au point de sélectionner certaines vies humaines (diagnostic préimplantatoire). D’autres techniques permettent de scinder la parentalité : avec la grossesse pour autrui ou le don d’ovocytes, un enfant peut désormais avoir trois mères et deux pères. Enfin, la congélation d’ovules permet aux futures mères de décaler le moment de la grossesse pour des raisons sociales ou personnelles.
Ce cours-séminaire abordera deux types de questions : d’une part il interrogera les principales conceptions du statut de l’embryon humain, et d’autre part il questionnera les avantages et les risques de certaines pratiques. Il abordera notamment les questions de la filiation et de l’identité, du « droit » à avoir un enfant, respectivement des droits de l’enfant. Est-il envisageable de vouloir un « enfant sur mesure », sans handicap, avec des propriétés déterminées ? Les reprogrammations des cellules adultes féminines permettront-elles de choisir parmi un grand nombre d’enfants possibles ? C’est le sens d’un « eugénisme libéral » qui se pose de manière inédite.
L’Université étant un lieu de discussion sereine, elle permet, mieux qu’ailleurs, des prises de position humanistes et nuancées. Puisque la question est interdisciplinaire, on fera appel à plusieurs spécialistes (médecins, biologistes, psychiatres, juristes, philosophes…) qui interrogeront la pratique actuelle de manière critique.
Autres événements dans le cycle
Ce cours-séminaire abordera deux types de questions : d’une part il interrogera les principales conceptions du statut de l’embryon humain, et d’autre part il questionnera les avantages et les risques de certaines pratiques. Il abordera notamment les questions de la filiation et de l’identité, du « droit » à avoir un enfant, respectivement des droits de l’enfant. Est-il envisageable de vouloir un « enfant sur mesure », sans handicap, avec des propriétés déterminées ? Les reprogrammations des cellules adultes féminines permettront-elles de choisir parmi un grand nombre d’enfants possibles ? C’est le sens d’un « eugénisme libéral » qui se pose de manière inédite.
L’Université étant un lieu de discussion sereine, elle permet, mieux qu’ailleurs, des prises de position humanistes et nuancées. Puisque la question est interdisciplinaire, on fera appel à plusieurs spécialistes (médecins, biologistes, psychiatres, juristes, philosophes…) qui interrogeront la pratique actuelle de manière critique.
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