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MARS
MARS
Avancées techniques et enjeux éthiques en PMA (procréation médicalement assistée)
Conférence
Ouvert au grand public
10.03.2020 18:15 - 19:45
Présentiel
Un enfant est un miracle de la vie. Le spermatozoïde doit parcourir une distance de 15 cm jusqu’à l’ovule qui n’est fécondable que durant 24 heures et il n’y a au maximum que 13 ovulations par année. Passé ces obstacles, les chances d’implantation et de développement de l’embryon sont relativement faibles. La majorité des embryons arrêtent leur évolution dans les jours qui suivent la fécondation. Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi 1 couple sur 10 souffre de troubles de la fertilité. Il existe de nombreuses possibilité médicales et techniques de procréation médicalement assistée (PMA). Les avancées récentes en génétique, les nouvelles méthodes de culture et de congélation des embryons offrent une excellente efficacité de traitement. Ces évolutions s’accompagnent toutefois de nouvelles questions éthiques et législatives. Peut-on tout faire si la technologie le permet en raison d'un droit à l’enfant ? Quel est le statut de protection de l’embryon ? Quelle est la place du bien de l’enfant à venir ?
Quand?
10.03.2020 18:15 - 19:45
Où?
Organisation
Institut interdisciplinaire d'éthique et des droits de l'homme / Département des sciences de la foi et des religions, philosphie
Bernard Schumacher, François-Xavier Putallaz
bernard.schumacher@unifr.ch francois-xavier.putallaz@unifr.ch
Av. de Beauregard 13
1700 Fribourg
026/300.73.44
Bernard Schumacher, François-Xavier Putallaz
bernard.schumacher@unifr.ch francois-xavier.putallaz@unifr.ch
Av. de Beauregard 13
1700 Fribourg
026/300.73.44
Intervenants
Dr, Fabien Murisier, centre de fertilité CPMA, Lausanne
CYCLE d'événements:
Procréations médicalement assistées : du 'droit' à l'enfant aux droits de l'enfant
La procréation médicalement assistée visait originellement à procurer à des couples stériles des moyens d’avoir un enfant. Depuis lors, elle s’est développée au point de sélectionner certaines vies humaines (diagnostic préimplantatoire). D’autres techniques permettent de scinder la parentalité : avec la grossesse pour autrui ou le don d’ovocytes, un enfant peut désormais avoir trois mères et deux pères. Enfin, la congélation d’ovules permet aux futures mères de décaler le moment de la grossesse pour des raisons sociales ou personnelles.
Ce cours-séminaire abordera deux types de questions : d’une part il interrogera les principales conceptions du statut de l’embryon humain, et d’autre part il questionnera les avantages et les risques de certaines pratiques. Il abordera notamment les questions de la filiation et de l’identité, du « droit » à avoir un enfant, respectivement des droits de l’enfant. Est-il envisageable de vouloir un « enfant sur mesure », sans handicap, avec des propriétés déterminées ? Les reprogrammations des cellules adultes féminines permettront-elles de choisir parmi un grand nombre d’enfants possibles ? C’est le sens d’un « eugénisme libéral » qui se pose de manière inédite.
L’Université étant un lieu de discussion sereine, elle permet, mieux qu’ailleurs, des prises de position humanistes et nuancées. Puisque la question est interdisciplinaire, on fera appel à plusieurs spécialistes (médecins, biologistes, psychiatres, juristes, philosophes…) qui interrogeront la pratique actuelle de manière critique.
Autres événements dans le cycle
Ce cours-séminaire abordera deux types de questions : d’une part il interrogera les principales conceptions du statut de l’embryon humain, et d’autre part il questionnera les avantages et les risques de certaines pratiques. Il abordera notamment les questions de la filiation et de l’identité, du « droit » à avoir un enfant, respectivement des droits de l’enfant. Est-il envisageable de vouloir un « enfant sur mesure », sans handicap, avec des propriétés déterminées ? Les reprogrammations des cellules adultes féminines permettront-elles de choisir parmi un grand nombre d’enfants possibles ? C’est le sens d’un « eugénisme libéral » qui se pose de manière inédite.
L’Université étant un lieu de discussion sereine, elle permet, mieux qu’ailleurs, des prises de position humanistes et nuancées. Puisque la question est interdisciplinaire, on fera appel à plusieurs spécialistes (médecins, biologistes, psychiatres, juristes, philosophes…) qui interrogeront la pratique actuelle de manière critique.
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