L’État fédéral suisse est généralement considéré comme une réussite, car il permet de faire coexister harmonieusement l’unité et la diversité. Mais dans le même temps, cette structure fédérale se révèle exigeante et peut même véhiculer une image négative, cet « esprit de clocher » qu’on appelle en allemand «Kantönligeist». Pour que le fédéralisme prospère, il convient de lui accorder toute l’attention et les soins qu’il mérite.

Comment les compétences sont-elles réparties dans certains domaines spécifiques ? Qui doit prendre en charge les coûts liés aux tâches de l’État ? Quelles sont les possibilités de coopération, aussi bien verticale qu’horizontale ? Le séminaire veut aborder de telles questions, et bien d’autres encore. Des conférences, des travaux de groupe et des discussions permettront d’éclairer les fondements du fédéralisme suisse pour ensuite approfondir l’examen de thèmes sélectionnés.