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AVR

Prescriptions et activité réelle des travailleurs sociaux : des pratiques en tension

Conférence
Ouvert au grand public
25.04.2018 17:15 - 19:00
Présentiel

Ce cycle de conférences publiques 2018 de la Chaire francophone de travail social et politiques sociales se propose d’analyser l’activité de ces acteurs singuliers que sont les agents intermédiaires de l’action publique, œuvrant souvent dans des dispositifs opaques et pratiquant des « métiers flous », ce qui ouvre l’interrogation sur l’insondable question de leur autonomie dans leur travail/de leur travail.
Joëlle Libois, Directrice de la Haute École de Travail social de Genève, nous invite à regarder les tensions que rencontrent les travailleurs sociaux au sein de leur activité au quotidien. Intitulée "Prescriptions et activité réelle des travailleurs sociaux : des pratiques en tension", cette conférence nous entraîne dans la complexité de l’agir professionnel en travail social qui demande à entrer dans l’univers qui régit les prescriptions comme impératif de conformité avec en regard, l’art du mouvement, de la ruse, voire de la transgression, nécessaire pour répondre à la fois aux cadres prescriptifs et aux demandes des personnes accompagnées. Entre autonomie et contrainte, cette conférence explorera les dilemmes et paradoxes dans lesquels se trouvent inexorablement plongés les professionnels de l’intervention sociale.
Quand?
25.04.2018 17:15 - 19:00
Où?
Site MIS 03 / Salle 3115
Avenue de l'Europe 20, 1700 Fribourg
Organisation
Travail social et politiques sociales
Séverine Moll-Lauper
severine.moll-lauper@unifr.ch
Bonnesfontaines 11
1700 Fribourg
026 300 77 86/80
Intervenants
Joëlle Libois, Directrice de la Haute École de Travail social de Genève
Pièces jointes

CYCLE d'événements:
Bureaucratie ou pouvoir discrétionnaire. Les agents intermédiaires de l’action publique

Le cycle de conférences publiques 2018 de la Chaire francophone de travail social et politiques sociales se propose d’analyser l’activité de ces acteurs singuliers que sont les agents intermédiaires de l’action publique, œuvrant souvent dans des dispositifs opaques et pratiquant des « métiers flous », ce qui ouvre l’interrogation sur l’insondable question de leur autonomie dans leur travail/de leur travail. Jusqu’où le modèle de la street level bureaucracy et de son pouvoir discrétionnaire est-il effectif ? La marge de manœuvre dont dispose ces agents provient-elle du flou et de l’impraticabilité des objectifs de l’action publique ou, davantage, de la profusion des règles et de leur caractère contradictoire ? L’ouverture des dispositifs et l’investissement des professionnels que suppose cette autonomie constitue-t-elle une nouvelle philosophie innervant les politiques publiques ou bien n’est-elle qu’une forme, certes paradoxale, de management comme une autre ? C’est à débattre de toutes ces questions, et de bien d’autres, que, chacune et chacun, vous êtes convié-e-s.
 
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