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MARS
MARS
Donner un poison mortel, est-ce un geste de compassion?
Conférence
Ouvert au grand public
22.03.2016 18:15
Présentiel
C’est un devoir de soulager la personne souffrante. Et en fin de vie, cette exigence est encore plus impérieuse dans la mesure où ce soulagement peut aller jusqu’à assumer le fait de diminuer le nombre de jours qui restent à vivre ou à laisser mourir dans un sommeil volontairement provoqué la personne atteinte d’une souffrance réfractaire. Mais donner le poison mortel, même à qui le réclame, peut-il être un geste d’amour, un geste compatissant comme on le dit parfois ? Cela suppose de bien définir ce qu’est la compassion, car elle ne fournit pas, à elle seule, un critère éthique suffisant pour évaluer une situation. Si le suicide ne peut pas être considéré comme une infraction, il ne s’ensuit pas qu’il soit un droit que le corps social doive honorer. En effet, l’assistance au suicide engage des conceptions de la solidarité humaine, de la compassion et de la liberté qu’il convient d’examiner avec rigueur et humanité.
Quand?
22.03.2016 18:15
Où?
Organisation
Intervenants
Jacques Ricot est agrégé et docteur en philosophie, chercheur associé, Université de Nantes, France. Il est membre du bureau de l’association Philosophia. Ses thèmes de recherche abordent les problématiques du pardon, de l’inhumain, de la dignité, de la fin de vie et de la paix. Il a notamment publié Du bon usage de la compassion (Paris, PUF, 2013), Ethique du soin ultime (Rennes, ENSP, 2010), Étude sur l’humain et l’inhumain (Nantes, Pleins Feux, réimpression 2004), Philosophie et fin de vie (Rennes, ENSP, 2003), Dignité et euthanasie (Nantes, Pleins Feux 2003).
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