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JUIN
JUIN
Accompagner des hommes et des femmes sans qualité et sans espoir
Conférence
Ouvert au grand public
02.06.2022 17:15 - 19:00
Présentiel
Cette table-ronde réunira trois responsables de structures à bas-seuil accueillant des personnes pour lesquelles, quelles qu’en soient les raisons, les perspectives d’insertion professionnelle sont fortement compromises. Que signifie en ce sens intervenir sur les marges de l’existence sociale ? En quoi ces dispositifs contribuent-ils à maintenir une insertion sociale relative ? Quelles formes d’attachement social et de liens aux institutions, la participation à ces programmes participent-ils à produire ? Jusqu’où et comment la singularité et les potentialités de ces personnes à la marge sont-elles intégrées dans la dynamique de l’intervention au quotidien ?
Attention, salle déterminée ultérieurement.
Attention, salle déterminée ultérieurement.
Quand?
02.06.2022 17:15 - 19:00
Site web
Organisation
Chaire de Travail social et politiques sociales de l’Université de Fribourg
Séverine Moll-Lauper
severine.moll-lauper@unifr.ch
Rte des Bonnesfontaines 11
1700 Fribourg
0263007786
Séverine Moll-Lauper
severine.moll-lauper@unifr.ch
Rte des Bonnesfontaines 11
1700 Fribourg
0263007786
Intervenants
-Cédric Fazan (Fondation Le Tremplin, Fribourg),
-Guillaume Sonnati (OSEO-ISA, Sion)
-Nour Ahmat-Brahim (Association d’aide au logement des sans-abri, Mulhouse).
-Guillaume Sonnati (OSEO-ISA, Sion)
-Nour Ahmat-Brahim (Association d’aide au logement des sans-abri, Mulhouse).
Pièces jointes
CYCLE d'événements:
Penser la marge, traiter la zone
Marginalité spatiale, marginalité sociale, marginalité relationnelle. Territoire ou population soumis à un régime particulier, la marge trouble, inquiète puisqu’elle est frontière et limite avec l’étranger et, dès lors, l’étrange. Mais elle est aussi espace intermédiaire, entre-deux, limbes dans lesquelles se jouent, dans un ballet contradictoire, relégation et intégration, exclusion et appartenance, enfermement et renouvellement.
La marge, par l’écart qu’elle signale, interroge doublement, d’une part, sur ce qu’elle indique de différence et, d’autre part, sur ce qu’elle signale de commun. Elle oblige à nommer l’étrange qu’elle marque de stigmatisation et contraint, ce faisant, à qualifier le partagé qu’elle pointe du sceau de la norme. En ce sens, penser la marge, c’est immanquablement dire le centre. Excentration et excentricité se répondent sans toutefois pleinement se recouper, mais rappellent l’une et l’autre que la marge est avant tout relation à une centralité et à une normalité, mais relation ambiguë et réversible. C’est pourquoi son traitement s’avère si délicat. Agir sur les zones défavorisées, les quartiers sensibles ou bien encore les espaces de désertification ou intervenir auprès des intraitables, des relégués ou des inexistants, se révèle une tâche paradoxale. Les professionnels et acteurs mobilisés doivent dynamiser ces territoires secondaires et/ou soutenir les potentialités de populations subalternes en même temps que les encadrer et les contenir dans leur altérité.
C’est à ces thématiques, et à bien d’autres encore, centrées sur le renouvellement de l’approche des marges et des marginalités, s’attachant certes toujours à qualifier celles-ci dans une relation systémique au centre et à la normalité, mais aussi, dans un effort de décentrement du regard, à les appréhender pour elles-mêmes dans leur singularité, leur caractère minoritaire et leurs potentialités que sera consacré le cycle de conférences publiques 2022 auquel l’ensemble des étudiant-e-s de la Chaire de Travail social et de politiques sociales sont convié-e-s ainsi que tout-e étudiant-e et tout-e citoyen-ne intéressé-e-s par cet enjeu.
Autres événements dans le cycle
La marge, par l’écart qu’elle signale, interroge doublement, d’une part, sur ce qu’elle indique de différence et, d’autre part, sur ce qu’elle signale de commun. Elle oblige à nommer l’étrange qu’elle marque de stigmatisation et contraint, ce faisant, à qualifier le partagé qu’elle pointe du sceau de la norme. En ce sens, penser la marge, c’est immanquablement dire le centre. Excentration et excentricité se répondent sans toutefois pleinement se recouper, mais rappellent l’une et l’autre que la marge est avant tout relation à une centralité et à une normalité, mais relation ambiguë et réversible. C’est pourquoi son traitement s’avère si délicat. Agir sur les zones défavorisées, les quartiers sensibles ou bien encore les espaces de désertification ou intervenir auprès des intraitables, des relégués ou des inexistants, se révèle une tâche paradoxale. Les professionnels et acteurs mobilisés doivent dynamiser ces territoires secondaires et/ou soutenir les potentialités de populations subalternes en même temps que les encadrer et les contenir dans leur altérité.
C’est à ces thématiques, et à bien d’autres encore, centrées sur le renouvellement de l’approche des marges et des marginalités, s’attachant certes toujours à qualifier celles-ci dans une relation systémique au centre et à la normalité, mais aussi, dans un effort de décentrement du regard, à les appréhender pour elles-mêmes dans leur singularité, leur caractère minoritaire et leurs potentialités que sera consacré le cycle de conférences publiques 2022 auquel l’ensemble des étudiant-e-s de la Chaire de Travail social et de politiques sociales sont convié-e-s ainsi que tout-e étudiant-e et tout-e citoyen-ne intéressé-e-s par cet enjeu.
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