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MAI
MAI
Leçons apprises et perspectives
Conférence, Séminaire
Ouvert au grand public
26.05.2015 17:15
Présentiel
Cycle "L’économie des « arts » et des connaissances"
Quand?
26.05.2015 17:15
Où?
Organisation
Institut interdisciplinaire d’éthique et des droits de l'homme (IIEDH) - Département d’économie politique
patrice.meyer-bisch@unifr.ch
patrice.meyer-bisch@unifr.ch
Intervenants
Patrice Meyer-Bisch, éthique économique, IIEDH, Université de Fribourg
Pièces jointes
CYCLE d'événements:
L’économie des « arts » et des connaissances
Lors du premier séminaire interdisciplinaire consacré à l’économie de la culture, au printemps 2013, nous avons développé quelques approches économiques et interdisciplinaires de l’économie de la culture. Ce domaine trop peu développé est essentiel pour comprendre l’innovation et les défis majeurs d’aujourd’hui : l’économie des savoirs, de l’information, des patrimoines, autant de biens qui ne peuvent être entièrement privatisés, car ils sont essentiels à toute dynamique économique durable ; ils sont cependant aussi au cœur de l’innovation privée. L’économie de la culture est, paradoxalement, la seule dans laquelle il est légitime de parler de croissance indéfinie.
C’est pourquoi le second séminaire, en 2014, fut consacré au capital culturel : un concept aussi efficace que généreux, en interface entre passé et futur comme les autres espèces du capital, mais aussi entre capitalisation personnelle et bien commun (propriété individuelle et commune), entre les personnes et les choses. Ce capital se vérifie aussi dans le territoire avec ses capitales et ses périphéries. Il est puissance d’innovation du capital en général: Connaissance, éducation, information, R&D, gestion de la complexité.
Si les dimensions culturelles d’un capital se révèlent contenir les principaux facteurs de productivité interne et externe, pourquoi n’est-il pas plus reconnu et analysé ? L’hypothèse est que l’émiettement des domaines culturels est l’obstacle majeur. C’est pourquoi le séminaire de 2015 est consacré à la correspondance des « arts », dans le sens le plus large du terme (comprenant techniques et modes de vie) et des connaissances. Si la fécondité économique se trouve dans la valorisation des savoirs, comprenant leurs pratiques et leurs acteurs, l’économie de la culture est au cœur du défi principal des cloisonnements.
Autres événements dans le cycle
C’est pourquoi le second séminaire, en 2014, fut consacré au capital culturel : un concept aussi efficace que généreux, en interface entre passé et futur comme les autres espèces du capital, mais aussi entre capitalisation personnelle et bien commun (propriété individuelle et commune), entre les personnes et les choses. Ce capital se vérifie aussi dans le territoire avec ses capitales et ses périphéries. Il est puissance d’innovation du capital en général: Connaissance, éducation, information, R&D, gestion de la complexité.
Si les dimensions culturelles d’un capital se révèlent contenir les principaux facteurs de productivité interne et externe, pourquoi n’est-il pas plus reconnu et analysé ? L’hypothèse est que l’émiettement des domaines culturels est l’obstacle majeur. C’est pourquoi le séminaire de 2015 est consacré à la correspondance des « arts », dans le sens le plus large du terme (comprenant techniques et modes de vie) et des connaissances. Si la fécondité économique se trouve dans la valorisation des savoirs, comprenant leurs pratiques et leurs acteurs, l’économie de la culture est au cœur du défi principal des cloisonnements.
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